Sentence finale, la souffrance devient infernale, manque de lucidité les mots me prennent en pitié. Créant une dernière barrière, ultime obstacle s’opposant a l’ascension je me laisse couler sur les flots de la débonnaireté. Ha mille veuvages de la si pauvre âme qui n’a que l’image sombre d’une femme, partez, laissez mon corps en paix. J’ai tant fait patiente qu’à jamais j’oubli craintes et souffrances dans le ciel se sont évanouies. Quelques mots ne suffisent pas à remplir ces flancs qui versent mon sang, apparaissez, criez, libérez ces larmes qui veulent couler. Le mal est fait je n’ai plus aucun regret, je peux maintenant m’envoler sur les ailes du vent et me laisser emporter sur les sommets les plus élevés. Toucher, caresser les nuages, m’endormir sur les doux frous frous de ces étranges paysages qui gambadent et émergent devant mes yeux en sanglots, purifiant ainsi tous mes maux… Victum Erum
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