Je coule dans une plénitude fictive et observe ce monde à travers une illusion furtive. Ces remords incessants neutralisent le sang ardant qui s’évade d’un endroit inexistant et puis ces cris résonnants déchirent le cours du temps. Une merveille inconnue se prolonge hors de ma vue telle une lumière absolue. Je m’empare de cette lueur en méprisant toute la douleur et doucement, calmement, je me libère en écartant l’eau de la rivière. Ce ciel impétueux régénère mes yeux et un souffle flamboyant m’emporte sur le sol incandescent. Je marche lentement et m’écarte de ma prison en regardant l’horizon qui s’offre à ma domination…dixitque Satanis fiat lux et facta est lux
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