Le sang brûlant coule sur l’herbe verte de la plaine, mes pas pressants résonnent au loin sur l’aube malsaine qui vient de s’abattre sur toutes ses âmes en peine. Leurs yeux sont rivés sur cette forme de vie inespérée, ils s’attachent infatigablement aux derniers reflets de leur passé.
J’entends tous ces cris qui déchirent l’ombre qui me suit, j’écrase péniblement tous ces frêles ossements et marche inlassablement, le corps tremblant, vers l’origine du temps. Mon dernier combat s’ouvre enfin à mes bras, fermant les yeux, oubliant les adieux et libérant toute ma haine j’avance jusqu’au bout de cette plaine…Ripa Satanis…